Le temps de le mise au grand jour
Publié le 12 Mars 2023
Nous sommes à la mi novembre.
Nous sommes dans un réel pic d'activité au niveau de mon service ( en plein paramétrage de parcoursup et organisation du salon studyrama).
On va pas se mentir, le niveau de stress est à son summum et comme j'ai de grosse difficulté à le gérer, je suis dans un état d'agacement constant. Bref... (oui je suis de la génération Kyan Khojandi : https://www.youtube.com/@Bref ) je suis au meilleur de ma forme ... C'est à dire ? je ne cesse de manger pour apaiser cet état ... Illusion LOL... La balance, quant à elle, elle l'a bien senti passé le stress 😁
J'ai de grosses difficultés à me mobiliser sur mon projet. Mais en même temps je ne pense qu'à l'après, même si celui-ci reste très flou.
J'ai un réel sentiment de ne plus être là... Je fais les choses sans que je sois réellement et complètement là.
Et cela se renforce avec la publication de ma fiche de poste pour que la remplaçante puisse arriver dans le bon timing en janvier.
Cela a un effet étrange: enthousiaste, je me dis que l'institution valide ma décision mais en même temps M. Ego boursoufflé refait surface en se disant: ben dis donc, ils te mettent un peu à la porte là non ?
Je suis toujours très impliquée mais en même temps je sens viscéralement que je ne suis plus en adéquation avec ce mode de fonctionnement du salariat. Je ne tiens plus le rythme ...
Bizarrement, lors du salon Studyrama, beaucoup d'enseignants savaient que je comptais partir. Cela s'est traduit par de belles preuve d'affection. Une réelle confusion s'empare de moi. Je suis d'un côté prête / volontaire à partir et en même temps je réalise bien que cela commence à arriver très vite (nous sommes pile à un mois de mon départ ... )
Les idées sur l'après se brouillent moins, et les choses se mettent en place. J'identifie des ateliers possibles à faire, des structures à contacter pour les proposer. Cela me galvanise et me permet de garder l'énergie d'aller jusqu'au bout.
Il s'agit de tenir un marathon physique et psychologique et non un sprint. Ça tombe bien c'est ma force le marathon 😉
Mais nous verrons plus tard à quel prix...